Avril a été un mois faste de création de recettes!
Qui dit création de recettes, dit aussi tests de recettes… plus ou moins concluants 😅, comme je vous l’écrivais sur Notes, l’outil un peu twitter-esque de Substack (la plateforme d’où je vous envoie cette infolettre).
Pour l’infolettre du mois de mai, j’avais dans l’idée de vous proposer des shish barak, ces raviolis syriens servis dans une sauce au yogourt.
J’ai cherché un raccourci pour se passer de l’étape de préparation de la pâte… histoire de vous simplifier la vie (et la mienne haha!). Comme beaucoup de recettes syro-libanaises, ces raviolis demandent amour, dévotion, et une avant-midi entière de préparation… Ce sont ces tests de recette qui n’ont pas été concluants. J’ai décidé de mettre le projet de côté pour le moment et de me revirer avec de la rhubarbe qui me restait à écouler.
En effet, pour le travail, j’ai dû acheter de la rhubarbe – à prix d’or! 🙃💸 – avant la saison, et il était hors de question de gaspiller les trois branches qui me restaient après tous mes autres tests de recettes! J’avais le goût d’un gâteau réconfortant, comme souvent quand le ciel se voile de gris et que le mois d’avril ressemble au mois de novembre. Mais là encore, ce n’est pas tout à fait au point. Je veux re-tester la recette au moins une ou deux fois avant de la partager ici.
On pense rarement aux ratés en cuisine quand on voit le résultat final ou une “belle” photo.
Pourtant, ils sont inhérents au processus de création de recettes, et même si ces derniers me frustrent toujours un peu, j’essaye de le garder en tête (et mange tous mes tests moins réussis!).
Je me souviens de la fille d’amis qui était très portée sur la cuisine pendant un temps et qui avait raté ses macarons la fois où on était allés les voir. Elle était étonnée d’apprendre que ça m’arrivait aussi de rater/ ne pas être entièrement satisfaite; et que, fille, à 10 ans, tu peux être déjà très fière de faire des macarons! (je faisais quoi moi à 10 ans? Je jouais à Super Mario avachie sur le canap’!)
Ma mère – qui est pourtant une cuisinière chevronnée – m’a avoué que son kibbeh à Pâques n’était pas aussi réussi que d’habitude et que ma sœur avait un peu raté ses maamouls… Je lui ai répondu : “c’est normal, c’est de la bouffe quoi!”.
Alors, plutôt que de vous envoyer une recette moyennement bonne, j’ai décidé de partager ici tout ce qui avait bien été!
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