Je pourrais vous parler des pâtes du jour.
Des rigatonis qui feraient peut-être aimer le chou-fleur à plein de personnes qui n’aiment pas le chou-fleur. Est-ce que ça se peut?
Oui, quand le chou-fleur est trop bouilli et tout mou, je vous le concède, c’est pas très excitant.
Mais quand il est rôti comme ça avec des câpres croustillantes, du parmesan, des zestes de citron, moi ça ne me prend rien de plus! On y trouve aussi quelques anchois, qui ne donnent pas un goût de poisson, mais une saveur umami irrésistible!
Côté portions, c’était parfait pour 2 adultes et 1 enfant. Si vous êtes du genre très affamé (en même temps, c’est un mélange irrésistible!), c’est plus un 2 portions!
Validées par toute la famille, ces pâtes ont fait leur entrée dans le panthéon aka notre rotation de menus hebdomadaires!
Si vous voulez la recette tout de suite, rendez-vous plus bas.
{J’avais le goût d’écrire comme dans l’temps. Le temps de mon blog… ça faisait longtemps. On dirait que je me l’autorise moins. À méditer pour une prochaine infolettre…}
Je voulais surtout vous parler du fait d’en faire trop.
Une réflexion qui m’habite depuis un bon moment.
Autour de moi, on est beaucoup d’amies (moi incluse) à en faire trop, tout le temps.
À trop souvent être dans le mode urgence, stress.
Parfois, je me demande si, dans mon cas, ça ne s’est pas accentué avec le fait que je sois à mon compte, qu’il faille que je sois efficace. Par la force des choses, par habitude, j’ai fini par en faire toujours beaucoup, en peu de temps.
À se faire répéter « qu’il n’y a pas le budget » ou « pas le temps », on dirait que je me suis habituée à être très productive. Trop en fait? Trop dans le sens où ça m'épuise.
J’y prêtais moins attention avant d’avoir un enfant. J’étais un petit peu tout le temps en train de travailler.
Bien sûr, je savais qu’il fallait que je fasse des pauses et j’en faisais. Je n’ai jamais été non plus une acharnée de boulot. En tout cas, je ne me voyais pas comme tel; même si des amies auraient sûrement des avis différents. ;-)
C’est facile de l’oublier, de s’oublier.
Le monde va vite, toujours plus vite, et depuis que je suis devenue maman, j’ai justement réalisé l’importance d’avoir ces moments juste pour moi, l’importance de me reposer et de faire autre chose que de travailler ou de m’occuper d’un enfant.
Je me trouve un peu plus équilibrée... dans mon déséquilibre. ;-)